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ça me scie les trompes - Page 2

  • A sec

    Redresser la barre, j'y travaille toujours, pour info (C'est qu'on est plus toute jeune, ma p'tite dame !  ...)

    En attendant, mon copain Olivier a poussé un coup de gueule qu'on a partagé tous les 2 lundi, soir ou je constatais que la piscine de mon quartier n'était toujours pas ouverte.

    Décidément, j'en reste au jogging, qu'on peut pratiquer partout et à toute heure. D'ailleurs, le joli rayon de soleil qui a caressé Paris en fin de soirée m'a donné une furieuse envie de faire quelques enjambées avant de retrouver ma fratrie. C'était bien, même si j'ai failli perdre mon podomètre.

  • Où est mon gun ?

    Toi qui as dit "A force de fuir le problème, fallait bien que je m'y colle" : je t'y ai collé. Et je ne vais pas te lâcher.

    Toi qui essaies de de m'attendrir en parlant du passé, qui n'as pas de parole : chacun pour sa gueule. Tu ne m'as pas crue, tu as eu tort.

    Toi qui disposes de ma liberté, qui me prives et me fais serrer les dents : faux frère. Attends que je te chope, tu vas t'en rappeler ...

    Toi qui as eu le culot de me recontacter et de souhaiter que tout aille pour le mieux dans ma vie, "malgré tout". As-tu vraiment cru que je te répondrais ? Je n'oublie rien, JAMAIS. Tu es la personne que je méprise le plus au monde.

    Toi qui crois que je vais participer au simulacre: tu rêves. Ma copie sera blanche. Je ne te donnerai pas ce plaisir deux fois.

    Toi qui as fait l'erreur de piquer mon orgueil : tu as vu. J'aime les défis. Et je n'aime pas perdre.

    Toi qui viens, qui repars, qui n'avance que jusque là où tu as pied : je vais te faire boire la tasse.

    7 hommes à abattre : mon chiffre

  • Commence à me gonfler sérieux...

    Ce midi, en soupirant, je pensais « Faudrait que je me calme là ». Et puis, je me suis posé la question : « Ai-je envie de me calmer ? ». La réponse est non.

    J’ai envie d’aller au conflit et de lui dire qu’il commence sérieusement à me gonfler. C'est la saison.

    Je sais qu’il le faut, d'ailleurs, parce que maintenant, dès qu’il débarque dans mon bureau ou que je vois son nom apparaître sur mon téléphone, je me raidis, je serre les dents et que mon agacement est de plus en plus perceptible, quand je ne le fusille pas du regard.

    Ca fait un moment que ça monte. Je l’aimais bien pourtant, quand il est arrivé. Et de fait, il est plutôt sympa. Il me faisait sourire, en réunion, dans son jean ajusté, ses santiags et  sa chemise ouverte sur chaînes en or qui brillent, à la Pacino. Il ne lui manquait pas grand-chose pour être élégant, à côté de mon big boss, bien plus jeune mais bourré de tics, et tout raide dans son costard à rayures.

    Sa première grave erreur, ça a été d’essayer de se la jouer paternaliste avec moi. Je n’aime pas ça en général, je ne l’accepte pas du tout dans le travail, et encore moins d’un homme qui est mon boss et pourrait presque être mon père.  Il m’a dit un truc un jour, et là, je me suis promis « toi mon coco, je vais te la faire ravaler, celle-là ».

    Une de ses vérités préférées, c’est « dans une meute, il y a toujours un dominant ». Sous-entendu, lui, bien sûr. La première fois qu’il nous l’a servie à table, j’ai grincé des dents. Meute, dominant, s’il se considère comme un animal, moi non.

    La rupture est venue le jour où il a fait un méga coup de vice à un de mes jeunes collaborateurs. Mon collab’ est venu me voir, paniqué. Il se voyait déjà viré. Comme je suis très rancunière, j’ai résolu le problème à ma façon.

    Ensuite, j’ai commencé à boycotter les déjeuners parce qu’il avait choisi comme bouffon du roi un collègue que j’aime beaucoup mais qui n’a pas de répondant. L’entendre, lui, charrier un mec dévoué et compétent sur le ton du « T’es un peu con, mon garçon » parce qu’il est calme et plutôt rêveur, et voir les autres glousser comme des groupies dès que le chef balançait une vanne, ça me faisait pas rire et je me retenais même difficilement de les envoyer chier à sa place. Y’a des moments où je me fais vraiment violence.

    Et là, depuis quelques semaines, je ne fais même plus semblant. J’en ai marre de sa mauvaise foi, de ses ronds de jambe, que ce soit toujours nous qui avons mal compris et jamais lui qui s’est planté. Il a des méthodes de dressage à la militaire que je ne supporte pas.  

    Donc ça va péter. De toute façon, j’ai décidé de refuser la mascarade de l’entretien d’évaluation annuelle cette année. Je ne suis plus à ça près …

  • Cookie

    Hier soir, j’ai mangé des gaufres avec un ex-blogueur charmant et modeste tout en lui faisant écouter les derniers morceaux des Starloozes (vous savez, ce groupe que j'adoooore et qui seront en concert le 1er mars à Saint-Ouen). J’avais fait fondre une plaque de chocolat aux noisettes concassées et acheté de la chantilly. On devait être quatre mais des imprévus de dernière minute ont réduit le groupe. Faudra penser à déplacer Mardi-gras au vendredi, c’est quand même plus pratique pour tout le monde …

    J’ai testé une nouvelle recette de gaufres picardes, c'est-à-dire que la pâte n’était pas liquide mais plutôt compacte ce qui faisait des gaufres consistantes et ressemblant davantage à celles que j’ai pu manger en Belgique. Mon invité m’a dit qu’il avait pensé à ses gaufres toute la journée, et il est reparti avec 3 gaufres pour son petit-déj’, j’espère qu’il les a savourées. J’en profite pour râler, comme chaque année ou presque. J’ai un côté psycho-rigide sur – au moins - un point : les traditions.

    La galette des rois, c’était le premier dimanche de janvier, le 6 cette année donc. Voir des galettes toujours en vente plus d’1 mois après la date, sur les étals des boulangeries, ça m’énerve. Le pire c’était l’année dernière quand on a voulu m’en faire manger le soir du 31 décembre.

    La Chandeleur, c’était samedi dernier. Donc, écouter mes collègues raconter qu’ils ont mangé des crêpes pour la Chandeleur dimanche, ou recevoir un mail, certes charmant, qui me raconte qu’hier au boulot, les cadres ont fait des crêpes pour tout le monde …. Grrr !

    Mardi-Gras, c’était hier. Et ce jour-là, on mange traditionnellement des beignets, bugnes, churros, oreillettes, pets de nonne, faverolles, crottes d’âne ou bottereaux, plutôt que des crêpes.

    Le Carême commence aujourd’hui. 40 jours sans viande, oeufs ni graisses animales et … sans relations conjugales. Quel est le con qui nous a mis la Saint-Valentin le 14 février ?

    Et toi, là, arrête de me tenter, vas voir chez Nea si j’y suis !

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  • Pourquoi je boycotte les pistes cyclables des Maréchaux

    Ça fait maintenant un an que je pédale quotidiennement mes 12 km de boulevard des Maréchaux, entre la porte d'Orléans et le quai d'Ivry. L'arrivée du tramway a aussi annoncé l'apparition de pistes cyclables. Las ! Elles ont été dessinnées sur les trottoirs ! Mon enthousiasme et ma bonne volonté des débuts ont vite été découragés et aujourd'hui, sur mes 6 kilomètres de trajet, je boycotte les pistes cyclables et roule sur la chaussée. Je ne l'emprunte que sur environ 200 mètres, entre la porte de Choisy et celle d'Ivry, seul tronçon ou elle est parfaitement plate et offre une bonne visibilité.

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    Cet acte de (petite) rébellion me vaut des échanges musclés avec automobilistes et piétons. Le vélo dans Paris, c'est tout sauf de la détente...  

    Si vous êtes franciliens, vous risquez de me croiser un jour sur les Maréchaux. Pour éviter qu'on s'engueule, voici en photos les raisons pour lesquelles je boycotte les pistes cyclables des boulevards des Maréchaux :

    • Elle est dangereuse. Systématiquement encombrée de piétons, voitures et poubelles (j'ai vu une femme tomber un jour en faisant un écart pour contourner une voiture garée dessus). Au fait, vous saviez qu'un piéton qui circule sur une piste cyclable peut être verbalisé ? Je me marre doucement ...
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    • Elle est inconfortable. Des chicanes à angle droit, des bordures à chaque croisement de rue. Le pire, ce sont les bateaux, comme ci-dessous (3 sur 20 mètres). De vraies montagnes russes ! Déjà sur mon VTC pourvu de suspensions, c'est hyper inconfortable, j'imagine le dos des Vélib'istes ... Comme je suis plutôt bien pourvue et que je n'ai pas envie de me décrocher un sein (voire les 2), je roule sur la chaussée (plate, elle).
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    • Elle est discontinue. Le cycliste qui l'emprunte est donc rejeté régulièrement sur la chaussée. En tant qu'automobiliste (aussi), je ne trouve pas rassurant de voir les cyclistes régulièrement disparaître et réapparaître devant ma voiture.  Et oui, là, en dessous, je traverse les rails pour débouler sur le boulevard ...
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    • Sa signalisation est inadaptée et ne présente aucun intérêt. Exactement les mêmes feux que pour les véhicules motorisés. En dehors des carrefours, il ne devrait y avoir que des feux oranges ou verts pour les cyclistes (à un passage piéton en côte par exemple, ou pour tourner à droite). Sur la photo ci-dessous, je suis au vert en même temps que les voitures et j'ai failli me faire foutre en l'air un soir par un conducteur qui tournait à droite ... ok, j'ai un "cédez le passage" que je n'ai pas vu, caché par le panneau publicitaire et à fond les pédales, en pleine descente ... ce serait pas plus simple de nous mettre au rouge quand eux sont au vert, et inversement ?
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    • Code de la route : un vélo est un véhicule et n'a donc rien à faire sur un trottoir.

    Question : Si je fous un piéton en l'air sur une piste cyclable, qui est en tort ? 

    RappelLes pistes cyclables sont CONSEILLEES et pas obligatoires, n'en déplaise aux automobilistes redresseurs de torts, qui m'insultent ou me frôlent, et à la représentante de la PAP qui m'avait rappelée à l'ordre un jour. 

    Conclusion : Les pistes cyclables sont une perte de temps et un danger pour les cyclistes à cause de tous les obstacles énumérés ci-dessus. Elle aurait dû être tracée à l'écart des piétons et longer le traway. Croyez-moi, je n'éprouve aucun plaisir à avoir le nez collé aux pots d'échappement, ni à me faire frôler quand on me double. Si les pistes cyclables étaient confortables et sécurisées, je les prendrais avec plaisir ! Alors, vous compatissez à mon parcours du combattant quotidien ?